Mon chemin vers un diagnostic de sclérose en plaques
Mon chemin vers un diagnostic de sclérose en plaques. Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous, une partie de mon histoire. Celle de mon chemin vers mon diagnostic de la sclérose en plaques. Diagnostiquée en septembre 2013, ce fût pour moi un réel soulagement. La réponse tant attendue à des maux jusque-là jamais expliqués. Bonne lecture !
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Septembre 2013
Je subi une hystérectomie. J’avais des fibromes et je souffrais de douleurs pelviennes et aux jambes depuis des années. C’était une opération de routine et je n’ai ressenti aucune douleur liée à l’opération elle-même. En revanche, à mon réveil, j’ai eu l’une des pires migraines que j’ai jamais connues. Les maux de tête étaient devenus une partie normale de qui j’étais au cours des dernières années. J’avais parfois des troubles de la vision en forme de kaléidoscope, des vertiges et une sensation générale d’être à l’arrêt. « C’est ainsi que j’essayais d’expliquer les sentiments bizarres que j’éprouvais parce que je n’arrivais pas à les exprimer. Ce mal de tête était différent. J’en ai parlé à mes infirmières à plusieurs reprises et on m’a dit « vous avez probablement besoin de caféine » et « c’est plus que probablement l’anesthésie ». Vingt-trois heures plus tard, on m’emmenait en fauteuil roulant jusqu’au trottoir pour me mettre dans ma voiture et me faire rentrer chez moi.
Après ma sortie de l’hôpital, mon état a continué à empirer. En plus du mal de tête, j’avais une vision double. J’étais debout et je déchargeais le lave-vaisselle, une faible tentative d’être normale pour mes jumeaux de douze ans, lorsque l’histoire se déroule. Zack, en riant, m’a dit : « Maman, tu peux me montrer comment faire ça avec mon oeil ? ». « De quoi tu parles ? « J’ai demandé. « Eh bien, ton œil gauche me regarde, mais l’œil droit regarde vers l’avant », a-t-il dit. Avec cette découverte, j’ai fait ce que toute personne normale ferait ; je suis allée voir mon médecin pour savoir ce qui n’allait pas avec mon œil.
9 septembre 2013
Notre monde a été chamboulé. J’ai été emmenée en urgence chez un ophtalmologiste qui, après avoir effectué plusieurs tests, nous a dit, à mon mari et à moi, qu’il craignait que j’aie soit une tumeur au cerveau, soit un anévrisme qui appuie sur mon nerf optique. Je suis devenue complètement rouge et j’ai vu le visage de mon mari devenir livide. En regardant mon médecin dans les yeux, alors qu’il me tenait la main, je lui ai dit que je ne pouvais pas quitter mes bébés.
Après un IRM, ils ont découvert que j’avais des lésions au cerveau. On n’a trouvé ni tumeur ni anévrisme. On a fait une ponction lombaire et un test de potentiel évoqué. Le liquide céphalo-rachidien s’est révélé positif pour la sclérose en plaques. « Dieu soit loué ! J’ai la sclérose en plaques ! » J’ai dit. Je n’aurais jamais cru entendre cela sortir de ma bouche !
Mon mari plaisante en disant qu’il m’a emmenée à l’hôpital pour me libérer du syndrome prémenstruel et que nous l’avons échangé contre la sclérose en plaques. L’humour… ça fait du bien au corps !
Karen
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