Regardez notre enfant grandir en fauteuil roulant !
Regardez notre enfant grandir en fauteuil roulant ! Les étrangers sont sans cesse étonnés de regarder notre enfant de quatre ans grandir en fauteuil roulant ! Voir à quel point Maëlys se déplace bien de son jeune âge. Ils lui veulent souvent savoir le temps qu’il lui a fallu pour la maîtriser comme elle le fait.
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Je dois avouer que lorsque l’équipement était en commande, je me préoccupais des mêmes choses. J’ai demandé à son kinésithérapeute comment je devais apprendre à mon enfant de deux ans à se servir de son fauteuil roulant. Elle a rejeté la question en disant :
« Ils s’habituent plus vite que vous ne le pensez ».
Le jour où son fauteuil roulant a été livré, nous avons anticipé le prochain chapitre de la vie de Maëlys. Ils ont déballé la minuscule petite chaise, ornée de ses roues lumineuses et de son nom monogrammé en violet vif sur le siège. Nous avons pris Maëlys et l’avons placée dans le fauteuil roulant, prête à commencer le processus d’apprentissage de ses déplacements. Avant même que nous ayons pu finir de l’attacher, elle était au bout du couloir et quelques minutes plus tard, elle avait déjà commencé à faire ses propres tours. Nous ne pouvions pas le croire ! Non seulement nous n’avons pas eu à lui apprendre, mais elle avait déjà l’air d’une pro.
Cela nous a fait comprendre qu’elle était prête, même à deux ans, à affronter le monde de manière plus indépendante. Elle n’avait plus besoin de compter sur les mains d’un adulte pour la porter. Elle pouvait aller là où elle le voulait, quand elle le voulait ! Je me souviens combien il était étrange, au début, de la voir arriver derrière moi, alors que j’entrais dans une autre pièce. La beauté de sa liberté m’a fait fondre en larmes.
Maëlys continu de profiter de la vie. Elle franchit les obstacles de la même manière qu’elle a géré ces premières minutes dans son fauteuil. Ayant la tête haute et sans peur. Elle n’a peur de rien ! J’espère que le courage demeure en elle et ne cesse de grandir. Je sais que je n’ai rien à craindre à ce niveau, car c’est inné chez elle. Ce désir d’aller là où elle veut aller avec détermination ressort de chacun de ses mouvements délibérés et ce malgré la maladie.
Amanda
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